BERKELEY – Tandis que les Texans suffoquent sous une vague de chaleur sans précédent, leur gouverneur a adopté une législation « préemptive » empêchant plusieurs villes telles que Houston et Dallas de fixer des normes régissant les lieux de travail au niveau local – par exemple des pauses obligatoires permettant aux travailleurs en extérieur de se désaltérer. Le « Texas Regulatory Consistency Act » interdit aux autorités municipales d’appliquer des politiques allant au-delà du droit étatique dans huit grandes régions, et invalide les lois municipales et locales existantes présentant cette caractéristique. Les villes s’exposent à des procès et poursuites en dommages-intérêts en cas de disparités entre leurs politiques et celles de l’État.
Cela signifie que l’intérêt des électeurs au sein des villes principalement démocrates du Texas se trouve bafoué par les dirigeants républicains de l’État et par leurs soutiens issus du monde des affaires. Pire encore, cette législation texane n’est que la plus récente d’une série de mesures prises par les États pour entraver l’autorité des administrations locales, et passer outre l’avis des électeurs.
L’objectif consiste ici à éliminer toute législation spécifique, ainsi qu’à décimer la capacité des autorités locales à réglementer des domaines relevant traditionnellement de leur compétence. À travers le pays, cette préemption est utilisée pour imposer une idéologie de déréglementation aux villes à penchant libéral, le nombre de législations de ce type ayant explosé pour passer de 140 en 2017 à plus de 1 000 en 2022 (650 étant d’ores et déjà dénombrées sur l’année actuelle).
BERKELEY – Tandis que les Texans suffoquent sous une vague de chaleur sans précédent, leur gouverneur a adopté une législation « préemptive » empêchant plusieurs villes telles que Houston et Dallas de fixer des normes régissant les lieux de travail au niveau local – par exemple des pauses obligatoires permettant aux travailleurs en extérieur de se désaltérer. Le « Texas Regulatory Consistency Act » interdit aux autorités municipales d’appliquer des politiques allant au-delà du droit étatique dans huit grandes régions, et invalide les lois municipales et locales existantes présentant cette caractéristique. Les villes s’exposent à des procès et poursuites en dommages-intérêts en cas de disparités entre leurs politiques et celles de l’État.
Cela signifie que l’intérêt des électeurs au sein des villes principalement démocrates du Texas se trouve bafoué par les dirigeants républicains de l’État et par leurs soutiens issus du monde des affaires. Pire encore, cette législation texane n’est que la plus récente d’une série de mesures prises par les États pour entraver l’autorité des administrations locales, et passer outre l’avis des électeurs.
L’objectif consiste ici à éliminer toute législation spécifique, ainsi qu’à décimer la capacité des autorités locales à réglementer des domaines relevant traditionnellement de leur compétence. À travers le pays, cette préemption est utilisée pour imposer une idéologie de déréglementation aux villes à penchant libéral, le nombre de législations de ce type ayant explosé pour passer de 140 en 2017 à plus de 1 000 en 2022 (650 étant d’ores et déjà dénombrées sur l’année actuelle).