LAGOS – La violence est de nouveau en hausse dans la région des Grands Lacs en Afrique. Ce mois-ci marque la 30e commémoration du génocide rwandais, qui a fait 800 000 morts et deux millions de déplacés. Ces réfugiés ont fui vers l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui est devenue l’épicentre d’un conflit de plus en plus inextricable – que certains qualifient désormais de guerre de Trente Ans africaine.
Depuis la chute du dictateur kleptocrate Mobutu Sese Seko en 1997, les gouvernements successifs de la RDC ne sont jamais parvenus à sécuriser les frontières du pays, ni à gouverner de vaste zones dans l’est, où près de six millions de personnes ont été tuées, et sept millions d’autres déplacées. L’anarchie de ce vaste territoire a permis à plusieurs forces locales et soutenues depuis l’étranger de mener un pillage systématique – en particulier ces dernières années – des importants gisements de cobalt, de coltan, de cuivre, d’or, de diamants et d’autres minéraux de la RDC.
Les organisations régionales africaines, les puissances extérieures et les Nations unies – qui conduisent des missions de maintien de la paix en RDC depuis 25 ans – échouent à endiguer la violence. Pour éviter une escalade, et demain pour mettre un terme au conflit, il est nécessaire que les interlocuteurs intérieurs, régionaux et internationaux de la RDC comprennent les dynamiques complexes qui sont à l’œuvre.
LAGOS – La violence est de nouveau en hausse dans la région des Grands Lacs en Afrique. Ce mois-ci marque la 30e commémoration du génocide rwandais, qui a fait 800 000 morts et deux millions de déplacés. Ces réfugiés ont fui vers l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui est devenue l’épicentre d’un conflit de plus en plus inextricable – que certains qualifient désormais de guerre de Trente Ans africaine.
Depuis la chute du dictateur kleptocrate Mobutu Sese Seko en 1997, les gouvernements successifs de la RDC ne sont jamais parvenus à sécuriser les frontières du pays, ni à gouverner de vaste zones dans l’est, où près de six millions de personnes ont été tuées, et sept millions d’autres déplacées. L’anarchie de ce vaste territoire a permis à plusieurs forces locales et soutenues depuis l’étranger de mener un pillage systématique – en particulier ces dernières années – des importants gisements de cobalt, de coltan, de cuivre, d’or, de diamants et d’autres minéraux de la RDC.
Les organisations régionales africaines, les puissances extérieures et les Nations unies – qui conduisent des missions de maintien de la paix en RDC depuis 25 ans – échouent à endiguer la violence. Pour éviter une escalade, et demain pour mettre un terme au conflit, il est nécessaire que les interlocuteurs intérieurs, régionaux et internationaux de la RDC comprennent les dynamiques complexes qui sont à l’œuvre.